Le nez dans les Archives – juin 2010
par Mary Anne Ducharme, traduction par Michèle Fairfield (édition juin 2010)
L’an 2012 marque le 200e anniversaire de la Guerre de 1812. Aussi, le Québec de même que les États de New York et du Vermont se préparent à commémorer ce conflit et ses répercussions sur des collectivités frontalières comme celle de Hemmingford.
Notre rapport avec cette guerre remonte en partie à John Scriver (1792 – 1873), affecté à un bataillon britannique de la milice de l’Isle-aux-Noix. Le 3 juin 1813, deux navires de combat, l’Eagle et le Growler, entrent dans le Saint-Laurent et tentent de repousser les canonniers britanniques qui harcèlent le lac Champlain à Rouses Point.
À 21 ans, John Scriver est nommé commandant d’un escadron de tireurs volontaires. Avec plus de deux cents hommes le long des berges, il envoie un feu roulant de mousqueterie sur les bateaux. Mais les hommes battent en retraite quand les bateaux rétorquent en mitraillant les arbustes sur les berges, qui n’offrent guère d’abri. D’autant plus qu’à cette distance, les mousquets sont inefficaces.
L’Eagle est frappé par un boulet de canon de 24 livres, qui perce la coque. Un autre boulet atteint le tangon principal et l’étai du Growler. Comme on pouvait s’y attendre, la saisie subséquente des bateaux va exaspérer le commandant américain Thomas Macdonough à Plattsburgh.
L’Eagle est frappé par un boulet de canon de 24 livres, qui perce la coque. Un autre boulet atteint le tangon principal et l’étai du Growler. Comme on pouvait s’y attendre, la saisie subséquente des bateaux va exaspérer le commandant américain Thomas Macdonough à Plattsburgh.