Le cyclone de 1805
Les nez dans les Archives par Mary Anne Ducharme, traduction par Michèle Fairfield (édition avril 2010)
James Gilfillan et Oliver Hubble, les voisins d’Andrew Gentle, préparent un terrain pour Nicolas Sweet quand ce dernier aperçoit au nord-ouest un nuage en entonnoir qui abat des arbres dans un bruit fracassant. Les hommes courent se cacher dans le camp de Gentle. Dans l’énervement, les boeufs frappent une roche et l’attelage se brise. Le premier coup du cyclone soulève le toit et, sous une pluie de débris, les hommes se jettent au sol tandis que le vent hurle et que les arbres tombent. Puis, ils trouvent un des boeufs, mort. Deux jours plus tard, ils en retrouveront un autre, pris dans le creux d’un arbre tombé.
Nous sommes en juin 1805 sur ce qui va devenir la rue Robson, puis chemin de la Covey Hill. Avant d’émigrer d’Écosse en 1784, Andrew était brasseur d’une bière mal- tée. Ce fut l’un des premiers à arriver dans le comté en 1800-1801. Selon G.A. Rogers dans Hemmingford’s First Settlers, plusieurs colons étaient déjà arrivés de New York et des états de la Nouvelle-Angleterre, dont le Néerlandais Jonathan Wettson en 1795, qui est allé s’établir ailleurs après un court séjour.