Les p’tits bonshommes verts?
Le nez dans les archives par Mary Anne Ducharme, traduction par Michèle Fairfield (édition avril 2011)
Le 18 août 1954, le Huntingdon Gleaner et un autre journal, le Civilian Saucer Intelligence, publient un reportage bizarre. Un samedi à 21h30, Gabriel Coupal, 13 ans et son jeune frère sont à cheval quand ils constatent qu’un objet extrêmement lumineux les suit vers leur ferme sur Picket Line. L’engin atterrit, tourne au noir, et une figure en sort, entièrement couverte de ce qui semble être une combinaison de plongée, sauf pour la tête. Cet être aux grands yeux ronds semble s’affairer à une réparation avec un outil qui évoque une mitrailleuse bruyante. Terrifiés, les garçons galopent vers la maison. L’objet remonte, les double et atterrit près de l’écurie. Il y a un câble noir et quelque chose de carré qui pend. Trois hommes marchent autour.
Mme Coupal appelle Charles Petch pour avoir un autre témoin, pendant que M. Coupal et son fils aîné se rendent au champ où ils voient l’objet, maintenant rouge orangé, s’élever du sol et filer vers l’ouest. Malgré la noirceur, d’autres personnes du coin essaient de suivre le parcours de la soucoupe qui file au loin à hauteur du regard. Elle émet un son qui rappelle celui d’une tondeuse. Il semble que l’engin se soit élevé tout droit parce qu’il n’y a aucun espace pour décoller comme un avion. L’herbe, aplatie sur une distance de plus de 15 mètres, est traversée par deux pistes d’environ cinq mètres de longueur.
Quelqu’un doit avoir rapporté l’incident car le lundi suivant, un article paraît dans The Montreal Gazette, selon lequel les écrans radar d’Ottawa n’ont relevé aucun aéronef étrange. Les théories abondent, du météorite aux avions expérimentaux en passant par les imaginations furibondes, mais le mystère ne sera jamais élucidé. Qu’à cela ne tienne, l’ovni de Hemmingford fait désormais partie des fichiers, des rapports et des statistiques au sujet d’objets non expliqués et de possibles visites d’extraterrestres.