Margaret Wright sonne l’alarme

Le nez dans les archives par Mary Anne Ducharme, traduction par Michèle Fairfield (édition août 2010)

Les Archives renferment des copies des listes de paye régimentaires des hommes de Hemmingford qui ont servi dans la milice loyaliste sous le lieutenant John Scriver, ce qui comprend la plupart des hommes de l’époque. Plus de détails de cette page d’histoire seront proposés lors d’un événement les 25 et 26 septembre à la maison de pierre que John Scriver a bâtie au 456 Frontière. L’activité commanditée par les Archives historiques de Hemmingford sera axée sur l’année 1838 et la vie sociale et militaire de l’époque.

Dans ses souvenirs, la regrettée Edna Laurie raconte l’histoire de la Rébellion du point de vue de la grand-tante Margaret Wright, alors âgée de 10 ans. «Le père de Margaret est alors capitaine de la milice locale de Georgetown. Un groupe de rebelles est en voie de se former. Le capitaine Wright et ses hommes gardent le blockhaus, prêts pour l’attaque. Les rebelles arrivent ce soir-là, mais au lieu du blockhaus, ils prennent d’assaut la résidence du capitaine. L’arrière-grand-mère est seule avec les quatre enfants et les servantes. Tous les hommes sont absents au moment où les attaquants arrivent. Fatigués et affamés après leur longue marche, les attaquants et se précipitent sur les provisions qu’ils trouvent là. La maîtresse de la maison demande la permission de mettre les enfants au lit. Margaret s’échappe par une fenêtre. Elle se rend jusqu’à l’étable et selle son cheval. Fuyant les attaquants, elle se rend jusqu’au blockhaus avertir son père et les autres hommes. Ils reviennent immédiatement et trouvent la plupart des rebelles endormis, après avoir fait si bonne chère. Ils les désarment et les font prisonniers.

Ne voulant pas faire de mal aux prisonniers, dont quelques-uns sont des fermes environnantes, ils chargent une vieille tante de s’en occuper. Les prenant en pitié, elle les laisse s’échapper.»