Pêle-mêle – août 2011
Création d’un regroupement d’agriculteurs à temps partiel (édition août 2011)
De plus en plus d’individus choisissent d’habiter Hemmingford, attirés par son cadre de vie champêtre. Plusieurs désirent réaliser un vieux rêve de retour à la terre ou tout simplement s’amuser un peu en cultivant une partie de leur terrain. Suite à la demande de quelques-uns nous avons pensé sonder l’intérêt de tous ces agriculteurs et agricultrices en herbe pour la création d’un regroupement qui viserait principalement le partage des connaissances et des ressources. Ce groupe se réunirait à une fréquence à déterminer et chacun pourrait s’exprimer dans la langue de son choix. Si l’idée vous intéresse, je vous invite à une rencontre qui aura lieu le jeudi 25 août à 19h au centre récréatif. Dans l’éventualité où vous ne pourriez être présent à cette rencontre, veuillez m’en aviser par téléphone ou courriel.
Marché de « solidarité » au moulin rouge
Notre petit marché fermier local situé derrière le 545 Champlain est ouvert depuis le 24 juin dernier et nous remercions tous ceux et celles qui, fidèlement, reviennent encourager les quelques agriculteurs qui y offrent leurs produits. Nous vous rappelons que ce marché a été fondé principalement pour permettre aux producteurs et artisans locaux d’offrir leurs produits à la population. Alors si nous voulons que notre petit coin de pays survive, nous devons encourager les quelques producteurs qui s’y établissent et qui tentent d’en tirer leur subsistance. Présentement, seulement un artisan et quatre agriculteurs dont trois d’Hemmingford offrent leurs produits frais et transformés au marché. Il serait souhaitable que des producteurs fruitiers se joignent à eux afin d’augmenter la diversité de l’offre. A cet effet, vous pouvez contacter Madame Mary Farish au 514-292-2446.
Une communauté unie est une communauté vivante!
Petits gestes pour changer le monde
Dans le dernier bulletin nous avons vu comment il était possible, par nos achats, de réduire notre empreinte écologique. Nous aborderons aujourd’hui ce qui est considéré comme l’ABC de la protection de l’environnement: les 3R.
Lorsque j’ai entendu parler des 3R pour la première fois, vers la fin des années 80, j’ai aussitôt pensé que cette théorie représentait une excellente solution à la crise des déchets et qu’elle méritait d’être adoptée par tous. Cependant à cette époque, la conscience écologique n’était pas aussi universellement reconnue que maintenant, près de 25 ans plus tard, où certaines pratiques font partie de nos habitudes de vie quotidiennes. Mais il y a encore beaucoup à faire.
Un premier r comme dans réduction
Bien sûr, la meilleure façon de diminuer nos déchets est de ne pas en produire. Ici, nous retournons au principe de la consommation responsable. Avons-nous vraiment besoin du dernier gadget à la mode? Vous me direz que pour être plus productif, vous devez absolument vous procurer ce téléphone intelligent qui vous avertit quand votre panier de linge sale est plein ou quand il est temps de sortir le recyclage. Oui, peut- être, mais permettez-moi d’en douter.
Dans un autre ordre d’idée, pensons aux emballages. Nous pouvons difficilement nous en passer et les manufacturiers les trouvent bien utiles pour démarquer leurs produits de la concurrence: marketing oblige! Mais pourquoi doit-on utiliser quatre emballages et même plus pour un seul produit? Il faut comprendre que les compagnies ne font pas les choses au hasard: chaque détail est étudié et appuyé par une analyse des habitudes des consommateurs. Nous sommes donc, en quelque sorte, responsables du suremballage. C’est bien pratique pour les lunch des enfants d’avoir des portions individuelles, des petits jus, etc., cependant ça génère beaucoup plus de déchets.
Alors quoi faire? Commençons par regarder notre milieu en nous posant des questions. Pourquoi acheter des céréales en format individuel plutôt qu’en grand format ou encore en vrac? Pourquoi demander un sac pour y mettre le sac de croustilles que j’achète au dépanneur?
Nous sommes des êtres créatifs. Alors utilisons donc nos talents pour préserver notre environnement et ainsi réduire notre empreinte écologique.
Dans le prochain bulletin, je parlerai du second R comme dans réemploi. D’ici là, je serai heureux d’avoir vos commentaires et suggestions par téléphone au 450-247-0137 ou courriel à: benoit.bleau@gmail.com